OPHRYS NEWS 6


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CONTENTS - SOMMAIRE
43
O. doerfleri
Greece, Crete
44
O. lutea subsp. quarteirae
Portugal, Spain
45
O. pseudoatrata
Southern Italy
46
O. kreutzii, O. ulupinara
Turkey
47
O. polycratis, O. episcopalis var. samia
Samos, Greece
48
O. malvasiana
Lakonia, Greece
49
O. pelinaea, O. orphanidea
O. masticorum, O. chiosica
Chios, Greece
50
O. apollonae
Rhodes, Samos, Chios, Greece
51
O. saliarisii
Rhodes, Chios, Greece

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43. Ophrys doerfleri Fleischmann 1925 (added December 3, 2008)


Gávdos Island, 10 km long, is situated 37 km due south of Crete, making of its southern cape the southernmost point of Europe.
On March 19, 1904, the Austrian botanist Ignaz Dörfler collected there the type of an Ophrys. This type is now in the Natural History Museum of Vienna, and was named Op. doerfleri, 21 years later in 1925, by Fleischmann.
In 1932 Renz put O. doerfleri in the synonymy of O. cretica, an opinion which was usually accepted until now.
Anyway, Ralf Jahn, a specialist of the flora of Southern Greece, who spent altogether one week on Gávdos Island (pers. comm.), presents in Kretzschmar (2002) the results of the examination, made by Gölz & Reinhard (1985), of the type of O. doerfleri in the Natural History Museum of Vienna. These two authors have shown that the type of O. doerfleri belongs to the O. mammosa group of species. It was also impossible for Ralf Jahn, during his prospections on the island, to discover even one plant of O. cretica which, for sure, doesn't grow over there.
On March 29, 2005, Helmut Presser (2006) discovered close to Vai, in eastern Crete, in two different biotopes, large colonies of an Ophrys closely matching what authors consider to be O. mammosa in Crete.
These plants are very different from O. mammosa growing elsewhere in Greece and well known to everybody. They have daintier flowers, a rather long connective and 30 % of them have pink sepals devoid of green, which never happens in Greece.
Kretzschmar & Eccarius (2002) give illustrations of Cretan mammosa matching very well Presser's plants, mainly the flowers snapped on Gávdos which have elongated connectives.
Jahn (2002) in his paper about Gávdos, says that Fleischmann's O. doerfleri was indeed an O. mammosa s.l. and Kretzschmar & Eccarius are of the opinion that every O. mammosa from Crete is indeed an O. doerfleri.
It appears then that O. doerfleri is the correct name of the O. mammosa growing in Crete, but to be exhaustif, it must be added that the O. mammosa from Crete were given the name O. mammosa subsp. falsomammosa by Baumann & Lorenz in 2005. Ralf Jahn suggests that giving the name of O. doerfleri to an O. mammosa group taxon will induce endless confusions and that it ought to be rejected, upgrading O. mammosa subsp. falsomammosa to species level. But until this has been done, I'll keep here with H. Presser's opinion.
Let's also add that Andrena fuscosa was shown by H. F. Paulus to be the pollinator of O. mammosa in Crete, the Peloponnese and Sterea Ellada.

You will see nice photos of O. doerfleri kindly given by Helmut Presser in group B12 (B12-29, slides 1-7).
Thank you very much to Ralf Jahn for very useful comments about the first draft of this short note.

Bibliography follows the French text


L'île de Gávdos, longue de 10 km, est située à 37 km au sud de la Crète, ce qui fait de sa pointe sud l'endroit le plus méridional d'Europe.
C'est là que fut récolté le 19 mars 1904, par le botaniste autrichien Ignaz Dörfler, un Ophrys dont le type est conservé au Museum d'Histoire naturelle de Vienne, et qui fut décrit 21 ans plus tard, en 1925, par Fleischmann, sous le nom d'O. doerfleri.
En 1932 Renz rangeat O. doerfleri dans la synonymie d'O. cretica, position qui a généralement été suivie jusqu'à ce jour.
Toutefois Ralf Jahn, un spécialiste de la flore du Sud de la Grèce, qui a passé au total une semaine dans l'île de Gávdos (comm. pers.), présente dans Kretzschmar (2002), les résultats de l'étude du type, conservé au Museum d'Histoire naturelle de Vienne, faite par Gölz & Reinhard (1985). Ces deux auteurs ont montré que le type d'O. doerfleri appartient en fait au groupe d'O. mammosa. D'autre part, Ralf Jahn a constaté lors de ses prospections, l'absence totale d'O. cretica à Gávdos.
Helmut Presser (2006) a découvert le 29 mars 2005 près de Vai, en Crète orientale, dans deux biotopes différents, de grandes populations d'un Ophrys qui correspond à ce que les auteurs désignent en Crète comme O. mammosa. Cependant ces plantes sont fort différentes des O. mammosa qui poussent ailleurs en Grèce. Leurs fleurs sont plus délicates, leur connectif est allongé et 30% d'entre elles ont des sépales roses, dénués de vert, ce qui n'est jamais le cas chez O. mammosa. Kretzschmar & Eccarius illustrent des plantes crétoises qui correspondent bien à celles découvertes par Presser, en particulier celles photographiées à Gávdos qui ont un connectif allongé.
Jahn (2002) dit, dans son article consacré aux orchidées de Gávdos, que l'O. doerfleri de Fleischmann était un O. mammosa et Kretzschamr & Eccarius estiment que tous les O. mammosa crétois sont en fait des O. doerfleri.
Il semble dès lors qu'O. doerfleri Fleischmann soit le nom correct que l'on doive attribuer aux O. mammosa crétois. Mais pour être complet, signalons que les O. mammosa de Crète ont été rebaptisés O. mammosa subsp. falsomammosa par Baumann & Lorenz en 2005.
Ralf Jahn exprime l'opinion que l'attribution du nom O. doerfleri à un taxon du groupe d'O. mammosa sera à l'origine de multiples confusions, et qu'il faut dès lors la rejeter et élever O. mammosa subsp. falsomammosa au rang spécifique.
Toutefois, tant que ceci ne sera pas fait, je m'en tiendrai ici au traitement de Helmut Presser.
Pour terminer, ajoutons que H. F. Paulus a montré qu'Andrena fuscosa est le pollinisateur d'O. mammosa en Crète, dans le Péloponnèse et en Sterrea Ellada.

Très aimablement Helmut Presser a donné des photos des O. doerfleri qu'il a photographiés à Vai.
Elles sont dans le groupe B12 (B12-29, dias 1-7).
Merci à Ralf Jahn pour d'utiles remarques à propos de la première mouture de cette courte note.


Bibliography :
Baumann, H. & Lorenz, R. 2005.- Beiträge zur Taxonomie europäischer und mediterraner Orchideen. J. Eur. Orch. 37: 705-743.
Fleischmann, H. 1925.- Beitrag zu Orchideenflora der Insel Kreta. Oesterr. Bot. Z. 74 (7-9): 180-194.
Gölz, P. & Reinhard, H. R. 1985.- Statistische Untersuchungen an Ophrys bornmuelleri M. Schulze und Ophrys kotschyi H. Fleischmann & Soó. Mitt. Bl. Arbeitskr. Heim. Orch. Baden-Württ. 17: 446-491.
Jahn, R. 2002.- Besonderheiten der Orchideenflora auf der Insel Gávdos. In Kretzschmar H. & G., Eccarius, W. 2002.- Orchideen auf Kreta, Kassos, Karpathos. Selbstverlag H. Kretzschmar, Bad Hersfeld, Deutschland: 416 p.
Presser, H. 2006.- Bemerkungen zur Orchideenflora von Kreta. J. Eur. Orch. 38: 39-56.

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44. Ophrys lutea subsp. quarteirae Kreutz, M.R. Lowe & Wucherpfennig 2007 (added December 9, 2008)


In Journal Europäischer Orchideen 39, 2007, C.A.J. Kreutz, Michael R. Lowe and Wolfgang Wucherpfennig have published the description of a "new" subspecies of O. lutea under the name of O. lutea subsp. quarteirae Kreutz, M.R. Lowe & Wucherpfennig.

The subspecies is described from Algarve (Portugal) where it has a restricted distribution area, mainly in the valley of the Ribeira de Quarteira River.
It flowers over there at altitudes from 50 to 200 m from mid-April to the end of the month, two or three weeks later than O. lutea on the same sites.
The plant also exists in Andalusia (Spain) where it has more localities in the provinces of Cadiz, Sevilla, Malaga and Jaén, reaching over there higher altitudes, to 1000 m a.s.l. and flowering to mid-May.

The subspecies is a very slender plant with small flowers, smaller than those of O. lutea (see table below), there is a bight yellow margin around the lip which is slightly convex, trilobed and not geniculated at its base, hence confusions with O. sicula.
That plant has been known for long in these regions, but never got any name. It was responsible for Wucherpfennig to have thought O. battandieri, a north African endemic, to grow in Portugal.

Taxa
O. sicula
O. lutea
O. lutea subsp. quarteirae
Lip length
9,80 mm
14,32 mm
11,18 - 11,57 mm


The paper contains four color photographies, a map of distribution and the photographies of herbarium specimens.

You will see slides of O. lutea subsp. quarteirae in group A9 (A9-4 α).

Bibliography follows the French text


Dans Journal Europäischer Orchideen 39, 2007, C.A.J. Kreutz, Michael R. Lowe et Wolfgang Wucherpfennig ont publié la description d'une "nouvelle" sous-espèce d'O. lutea, O. lutea subsp. quarteirae Kreutz, M.R. Lowe & Wucherpfennig.

Elle est décrite d'Algarve (Portugal) où sa répartition est restreinte, limitée surtout à la vallée du Ribeira de Quarteira.
Elle y fleurit à partir de la mi-avril à des altitudes comprises entre 50 et 200 m, deux à trois semaines après O. lutea lorsqu'ils sont syntopiques.
La plante existe aussi en Andalousie (Espagne), où elle plus abondante, dans les provinces de Cadiz, Seville, Malaga and Jaén, atteignant là l'altitude de 1000 m et poursuivant sa floraison jusqu'à la mi-mai.

Cette sous-espèce est une plante grèle, élevée, aux petites fleurs, plus petites que celles d'O. lutea (cfr. le tableau ci-dessous). Elle a une bordure jaune clair autour du labelle qui est légèrement convexe, trilobé et non genouillé à la base.
Taxa
O. sicula
O. lutea
O. lutea subsp. quarteirae
Longueur du labelle
9,80 mm
14,32 mm
11,18 - 11,57 mm


La plante est connue depuis longtemps, mais n'avait jamais reçu de nom. Elle est responsable de toutes les mentions d'O. sicula dans le Sud du Portugal et de l'Espagne et même de l'indication par Wucherpfennig de la présence d'O. battandieri, un endémique d'Afrique du Nord, au Portugal.

L'article est illustré de quatre photos en couleurs, d'une carte de répartition et de nombreux spécimens d'herbier.

Vous trouverez des photos d'O. lutea subsp. quarteirae dans le groupe A9 (A9-4 α).


Bibliography :
Kreutz, C.A.J., Lowe M.R. & Wucherpfennig, W. 2007.- Ophrys lutea subsp. quarteirae Kreutz, M.R. Lowe & Wucherpfennig, ein neue Ophrys-Sippe aus Südportugal (Algarve) und Südspanien (Andalusien). J. Eur. Orch. 39: 625-636.

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45. Ophrys pseudoatrata S. Hertel & H. Presser 2006 (added December 16, 2008)


In Journal Europäischer Orchideen 38, 2006 Stefan Hertel and Helmut Presser have described a "new" species of Ophrys they found in Basilicata, southern Italy, under the name of O. pseudoatrata S. Hertel & H. Presser.

They gave it this name because the plant looks quite like the much more common and widespread O. incubacea which grows also with the new species, even on the latter's locus typicus.
Anyway, on the same sites, O. incubacea is a clearly taller plant, flowers one to two weeks earlier, has a very strong pilosity and two strong gibbosities with bare inner sides often of a lighter colour.
On the other hand, the new species only rarely shows real gibbosities, has a macula reaching the shoulders of the lip which is of much more variable colour than that of O. incubacea and many plants have broadened petals.

The plants grows quite high in the mountains, at altitudes around 1100 m a.s.l. where it inhabits fresh mountains meadows where it is accompanied on some sites with as many as 19 other orchid species. It flowers around mid-May.
It was seen on seven sites and, for sure, there are many more of them.

An in depth comparative diagnosis with the other species of the group, O. brutia, O. incubacea, O. garganica, O. majellensis and even O. promontorii is very carefully made, the results of which are presented in a table.
The paper, devoted to various Italian orchids is illustrated with 27 colour photographies and hold the description of the hybrid O. xpotentissima = O. neglecta x O. pseudoatrata.

You will find photos of O. pseudoatrata in group B16 (B16-12) and on HELMUT PRESSER'S internet site where you'll be able to consult the comparative diagnosis table (click "Falsche schwarze Ragwurz").

Bibliography follows the French text


Dans le Journal Europäischer Orchideen 38, 2006 Stefan Hertel et Helmut Presser ont décrit une "nouvelle" espèce d'Ophrys qu'ils ont trouvée dans la Basilicate, en Italie du Sud. Ils l'ont appelée O. pseudoatrata S. Hertel & H. Presser. à cause de sa ressemblance avec O. incubacea, bien plus commun et répandu, qui existe sur les mêmes sites, y compris le locus typicus d'O. pseudoatrata.

Toutefois, lorsque les deux plantes poussent ensemble, O. incubacea est une plante plus robuste qui fleurit de une à deux semaines plus tôt, a une forte pilosité et des gibbosités bien marquées, souvent nues et de couleur plus claire sur leur face intérieure.
Par contre la nouvelle espèce n'a que rarement de vraies gibbosités, sa macule s'étend vers la base du labelle, ce dernier est de couleur plus variable que celui d'O. incubacea, et enfin beaucoup de plantes ont des pétales fortement élargis.

La plante habite des prairies fraîches de montagne à des altitudes voisines de 1100 ma au-dessus du niveau de la mer. Dans certaines de ses stations elle est accompagnée de beaucoup d'autres espèces d'orchidées, jusqu'à 19 sur l'une d'elles. La floraison se produit vers la mi-mai.
Sept stations sont recensées dans l'article, mais il en existe certainement de nombreuses autres.

Une diagnose comparative fouillée avec les autres espèces du groupe, O. brutia, O. incubacea, O. garganica, O. majellensis et même O. promontorii est très soigneusement menée et ses résultats présentés dans un tableau.
L'article, consacré à diverses orchidées italiennes, est illustré de 27 photographies en couleurs dont quatre montrent O. pseudoatrata. Il contient aussi la description de l'hybride O. xpotentissima = O. neglecta x O. pseudoatrata.

Vous trouverez des photos d'O. pseudoatrata dans le groupe B16 (B16-12) et sur le site internet d'HELMUT PRESSER où vous pourrez consulter le tableau de la diagnose comparative (cliquez "Falsche schwarze Ragwurz").


Bibliography :
Hertel, S. & Presser, H. 2006.- Zur Kenntnis der italienischen Orchideen. J. Eur. Orch. 38: 485-532.

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46. Ophrys kreutzii W. Hahn, R. Wegener & J. Mast de Maeght 2008, Ophrys ulupinara W. Hahn, J. Passin & R. Wegener 2008 (added March 25, 2009)


In Berichten aus den Arbeitskreisen Heimische Orchideen 25 (2), Werner Hahn wrote a paper devoted to three Turkish hygrophilous Ophrys in the O. oestrifera group. One of them is the well known O. hygrophila, the two others are new, O. kreutzii W. Hahn, R. Wegener & J. Mast de Maeght and O. ulupinara W. Hahn, J. Passin & R. Wegener, both of them narrow endemics.
The paper is the result of more than 20 years of orchid trips to Turkey, often in the Taurus mountains between Akseki, Konya and Alanya, regions somewhat neglected by orchidologists.
The paper is broadly divided in two parts. In the first one, the three species are dealt with, in the second, the author takes an interest in the bees of the genus Eucera Scopoli 1771, as Ophrys pollinating insects.

O. hygrophila is a endangered species, only known in four different biotopes, where it is regulary digged out by salep collectors. The author and travelling companions have found in 2008 that Eucera squamosa pseudocopulates on the species, but the pollinia were not removed. It was also found that Eucera squamosa makes pseudocopulations on O. phrygia, also without removing the pollinia, but does successful pseudocopulations on O. kreutzii.
Then come the two new species; for each of them, the biocenose they live in is presented, full description is given, comparative diagnosis between both and O. oestrifera helps to get a better idea of the differences between the three species, chorology is indicated and pollinating insects are shown (both pollinating insects have been caught and identified).

You'll find more informations, and photos, about them in group
B8b
O. kreutzii (B8b-25) and O. ulupinara (B8b-26)

The second part is devoted to solitary bees of the genus Eucera, a large genus of Old World Hymenopterae with more than 200 described species. Male Eucera play an important part in the pollination of Ophrys in the groups of O. tetraloniae, O. tenthredinifera, O. scolopax, O. oestrifera, O. heldreichii and O. umbillicata.
The author draws up a list of 27 Ophrys species with their pollinating Eucera, from which it stands out that an Ophrys species can have two or more insect pollinators, and that an Eucera species can pollinate different Ophrys taxa.
Eucera males to be unfaithful to their own females and to their "own" Ophrys is a well known phenomenon, and in this case it is impossible to adhere to a strict diagram of "1 Ophrys species = 1 pollinating insect".
The paper goes to its end with some thoughts about hygrophilous Ophrys. Wet grounds are unusual growing places for Ophrys which, as a rule, prefer dry chalky habitats. But besides the three species here dealt with, other Ophrys, like O. castellana in Spain and O. isaura in Turkey, are water dependant, and some others, like O. polyxo on Rhodes, O. schulzei and O. akçaliensis in Turkey or O. bombyliflora and O. ceto in Greece cope with moist habitats, at least for part of the year.
Where does such a strange adaptation come from?

The paper is illustrated with 28 colour photographs and two photographs of herbarium specimens of the two new species holotypes.

Bibliography follows the French text


Dans Berichten aus den Arbeitskreisen Heimische Orchideen 25 (2), Werner Hahn a écrit un article consacré à trois Ophrys hygrophiles turcs du groupe d'O. oestrifera. L'un est bien connu, O. hygrophila, et les deux autres sont de nouvelles espèces, toutes les deux des endémiques étroits, O. kreutzii W. Hahn, R. Wegener & J. Mast de Maeght et O. ulupinara W. Hahn, J. Passin & R. Wegener.
L'article est le résultat de plus de vingt années de prospections en Turquie, souvent menées dans les monts du Taurus entre Akseki, Konya et Alanya, régions qui avaient été quelque peu délaissées par les orchidologues.
En gros, l'article est divisé en deux parties. Dans la première, les trois Ophrys sont examinés les uns après les autres, dans la seconde l'auteur s'intéresse aux abeilles solitaires du genre Eucera Scopoli 1771, en tant que pollinisateurs d'Ophrys.

O. hygrophila est une espèce trés localisée, dont on connaît actuellement quatre stations dans lesquelles elle est très menacée par la récolte du salep. L'auteur et ses compagnions de voyage ont découvert, en 2008, qu'Eucera squamosa effectue des pseudo-copulations sur O. hygrophila, sans toutefois prélever les pollinies. La même chose se produit aussi sur O. phrygia, alors que sur O. kreutzii, E. squamosa prélève les pollinies.
Viennent ensuite les deux nouvelles espèces. Pour chacune d'elles, l'auteur présente la biocènose dans laquelle elle vit, les deux nouveaux taxons sont décrits en détails, une diagnose comparative entre eux et O. oestrifera permet de se faire une meilleure idée des différences qui existent entre ces trois espèces, la chorologie est évoquée et le pollinisateur identifié et montré (les deux pollinisateurs ont été capturés et déterminés).

Vous trouverez davantage d'informations, et des photos, les concernant dans le groupe
B8b
O. kreutzii (B8b-25) et O. ulupinara (B8b-26)

La seconde partie est consacrée aux abeilles solitaires du genre Eucera qui compte plus de 200 espèces décrites dans l'Ancien Monde. Les mâles d'Eucera jouent un rôle important dans la pollinisation des Ophrys des groupes d'O. tetraloniae, O. tenthredinifera, O. scolopax, O. oestrifera, O. heldreichii et d'O. umbillicata.
L'auteur dresse une liste de 27 espèces d'Ophrys et des Eucera qui les pollinisent. Il en ressort qu'une espèce d'Ophrys peut être pollinisée par plusieurs espèces d'Eucera, et qu'un Eucera peut polliniser plusieurs Ophrys différents.
L'infidélité des mâles d'Eucera à leurs propres femelles et à "leur" Ophrys est un phénomène bien connu, et il est impossible ici d'adhérer au principe strict de "1 espèce d'Ophrys = 1 pollinisateur" et vice versa.
L'article s'achève par quelques considérations concernant les Ophrys hygrophiles. En général les Ophrys ne poussent pas dans les terrains humides, mais préfèrent les pelouses calcaires sèches. Mais, outre les trois espèces citées ici, d'autre Ophrys, comme O. castellana en Espagne et O. isaura en Turquie, sont dépendants de milieux humides, tandis que d'autres encore, comme O. polyxo à Rhodes, O. schulzei et O. akçaliensis en Turquie ou O. bombyliflora et O. ceto en Grèce, s'accomodent de terrains humides, au moins à certaines périodes de l'année.
Quelle est l'origine de cette étrange adaptation?

L'article est illustré de 28 photographies en couleurs et de deux photos des holotypes des nouvelles espèces, en herbier.


Bibliography :
Hahn, W. 2008.- Über drei hygrotope Ophrys-Endemiten der Südtürkei. Ber. Arbeitskrs. Heim. Orchid. 25 (2): 162-192.

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47. Orchids from Samos (Greece) - Orchidées de Samos (Grèce)
Ophrys polycratis P. Delforge 2008, Ophrys episcopalis Poiret var. samia P. Delforge (added June 16, 2009)


In Bulletin des Naturalistes belges 89 (Orchid. 21), 2008, Pierre Delforge published a very long and detailed paper about orchids from the East Aegean Greek island of Samos.
The paper presents the results of extensive observations made from March 1 to March 14 and from March 29 to May 26, 2008. This very long stay on the island allowed the author to witness at leisure the whole succession of orchid flowerings, from the first to appear to the latest to fade.

The paper begins with an extensive presentation of the island, its geomorphology, its geology, its history and human occupation, its vegetation and the history of the botanical studies since Joseph Pitton de Tournefort reached Samos for the first time on January 25, 1702.
61 orchids species have been spotted over the years on the island. Among these 29 Ophrys species : O. iricolor, O. parosica, O. pelinaea, O. blitopertha, O. cinereophila, O. sicula, O. phryganae, O. omegaifera, O. basilissa, O. polycratis, O. sitiaca, O. speculum, O. regis-ferdinandii, O. bombyliflora, O. leochroma, O. villosa, O. apifera, O. heterochila, O. episcopalis var. samia, O. cerastes, O. ceto, O. dodekanensis, O. homeri, O. umbilicata, O. reinholdii, O. lesbis, O. ferrum-equinum, O. mammosa and O. herae, as well as some varieties.
The main body of the paper is a detailed study of every orchid species growing, or said to have grown on Samos. For each of them, all sites mentioned in the literature where it used to grow, were visited again and again to check if it was still present or had disappeared. And of course new sites were discovered and added to the list of former ones, many of these having disappeared because of the catastrophic forest fires which devastated the island in 2000, or for some other reasons.
For every species, a map is appended with dots showing present and past distributions. This allowing to get a very accurate overview of the Samian orchid flora as it was in 2008.
Two new Ophrys taxa were discovered during that long stay and are described:

1. Ophrys polycratis P. Delforge spec. nov., a new species in the O. omegaifera group flowering on the island after O. basilissa and O. omegaifera
You'll see photos of it in group A12 (A12-9).
2. Ophrys episcopalis Poiret var. samia P. Delforge var. nov. belongs to the O. bornmuelleri group. It flowers very late, from the end of April till mid-May, which is a clue to why he remained undetected for so long.
It's a very robust plant with large, fucifloroid flowers.
You'll see photos of it in group B5 (B5-10 α).


The paper ends with a remarkable list of 586 orchid sites prospected on Samos. Dates of prospecting and orchids noted on every one are provided.
Interesting also is the fact that the presence, or absence, of every species on nearby islands of Lesbos, Chios, Icaria and on the neighbouring Izmir/Aydin Anatolian region are indicated, at least as far as was known when the paper was written.

It is illustrated with 72 nice colour photographs, 69 maps and 2 floral analysis.
Although by no way a field guide, it holds such a mass of informations that it is an absolute must for any orchid minded person visiting Samos.

Bibliography follows the French text


Dans le Bulletin des Naturalistes belges 89 (Orchid. 21), 2008, Pierre Delforge a publié un article très long et très détaillé consacré aux orchidées de l'île égéenne orientale de Samos (Grèce).
Cet article présente les observations réalisées du 1er au 14 mars et du 29 mars au 26 mai 2008. Pendant ce long séjour dans l'île, l'auteur a eu l'occasion d'observer à loisir la succession complète des floraisons, depuis celles des orchidées les plus précoces jusqu'à la disparition des plus tardives.

L'article commence par une présentation très détaillée de l'île, sa géomorphologie, sa géologie, son histoire et celle de l'occupation humaine, sa végétation et l'historique des études botaniques conduites dans l'île depuis le 25 janvier 1702, jour où Joseph Pitton de Tournefort a touché Samos pour la première fois.
61 espèces d'orchidées ont été signalées dans l'île, dont 29 espèces d'Ophrys. A savoir, O. iricolor, O. parosica, O. pelinaea, O. blitopertha, O. cinereophila, O. sicula, O. phryganae, O. omegaifera, O. basilissa, O. polycratis, O. sitiaca, O. speculum, O. regis-ferdinandii, O. bombyliflora, O. leochroma, O. villosa, O. apifera, O. heterochila, O. episcopalis var. samia, O. cerastes, O. ceto, O. dodekanensis, O. homeri, O. umbilicata, O. reinholdii, O. lesbis, O. ferrum-equinum, O. mammosa and O. herae, de même que quelques variétés.
La partie centrale de l'article est une étude détaillée des toutes les orchidées qui existent, ou ont été signalées à Samos. Pour chacune d'entre elles les localités mentionnées dans la littérature ont été visitées et revisitées pour s'assurer de la persistance des plantes ou de leur disparition. De nouvelles localités se sont ajoutées à la liste des anciennes, beaucoup d'entre elles ayant disparu à la suite des catastrophiques incendies de forêts qui ont ravagé l'île en 2000, ou pour d'autres raisons.
Une carte présentant la distribution passée et actuelle est fournie pour chaque espèce. Elles permettent de visualiser les extensions et les contractions des aires de répartition et donnent une excellente idée de l'état de l'orchidoflore de Samos en 2008.
Deux nouveaux taxons ont été découverts pendant ce long séjour et sont décrits:


1. Ophrys polycratis P. Delforge spec. nov., une nouvelle espèce du groupe d'O. omegaifera qui fleurit dans l'île après O. basilissa et O. omegaifera.
Vous en verrez des photos dans le groupe A12 (A12-9).

2. Ophrys episcopalis Poiret var. samia P. Delforge var. nov. appartient au groupe d'O. bornmuelleri. Il fleurit tardivement, c'est en fait le dernier Ophrys qui fleurisse à Samos, de la fin avril à la mi-mai, ce qui explique sans doute pourquoi il est resté indétecté pendant si longtemps.
C'est une plante très robuste, aux grandes fleurs fucifloroïdes.
Je n'en ai malheureusement pas de photos pour le moment!

L'article s'achève par l'impressionnante liste des 586 sites prospectés à Samos. Pour chacun les dates de visites et les orchidées observées sont indiquées.
Une autre information intéressante, fournie pour chaque espèce, est sa présence ou son absence dans les îles voisines de Lesbos, Chios, Icaria et les régions anatoliennes proches d'Izmir/Aydin, ceci, bien entendu, à l'aune des connaissances acquises lors de la rédaction de l'article.

Il est illustré de 72 jolies photographies en couleurs, de 69 cartes et de 2 analyses florales.
Bien que non conçu comme un guide de terrain, la masse d'informations rassemblées dans l'article en font un "must" absolu pour toute personne visitant Samos et intéressée par les orchidées.


Bibliography :
Delforge, P. 2008.- Contribution à la connaissance des orchidées de l'île de Samos (Égée orientale, Grèce). Natural. belges 89 (Orchid. 21): 71-249.

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48. Ophrys malvasiana S. Hertel & H. Weyland 2009 (added February 8, 2010)


In Journal Europäischer Orchideen 41, 2009 Stefan Hertel and Herbert Weyland described a "new" Ophrys species discovered in Lakonia, Greece, south of the city of Monemvasia to which they gave the name of Ophrys malvasiana S. Hertel & H. Weyland spec. nov.
In the paper they bring to the fore differences between this taxon and other large flower species of the O. holoserica group growing in the Greek Islands like O. episcopalis (Crete), O. maxima (Crete), O. holoserica subsp. cerigona (Kithira), O. colossaea (Rhodes) and O. episcopalis var. samia (Samos). There is a differential diagnosis between O. malvasiana, O. episcopalis and O. colossaea.
The distribution area (restricted) and habitat are presented as well as nearby growing orchids and some remarks about the pollinator which escaped discovery, but could perhaps be Eucera tricincta, are appended.
The paper is illustrated with ten colour photographs (not always of the best quality) and one black and white photo of the pressed holotype.
This is a very remarkable and one of the most beautiful Greek Ophrys species.

You will see photographs of O. malvasiana in group B8c (B8c-12).

Bibliography follows the French text


Dans Journal Europäischer Orchideen 41, 2009 Stefan Hertel et Herbert Weyland décrivent une "nouvelle" espèce d'Ophrys découverte en Grèce, Laconie, au sud de Monemvasia, à laquelle ils donnent le nom Ophrys malvasiana S. Hertel & H. Weyland spec. nov.
Ils comparent ce taxon aux autres Ophrys à grandes fleurs du groupe d'O. holoserica des îles grecques comme O. episcopalis (Crète), O. maxima (Crète), O. holoserica subsp. cerigona (Cythère), O. colossaea (Rhodes) and O. episcopalis var. samia (Samos). Ils établissent une diagnose différentielle entre O. malvasiana, O. episcopalis et O. colossaea.
L'aire de répartition (très restreinte) et l'habitat de l'espèce sont détaillés tout comme les orchidées qui l'accompagnent. Le pollinisateur n'a pas &eacte;té trouvé mais pourrait, peut-être, être Eucera tricincta.
L'article est illustré de dix photographies en couleurs (pas toujours de la meilleure qualité) et d'une photographie en noir et blanc de la planche d'herbier qui contient le holotype.
C'est une espèce remarquable et l'un des plus beaux Ophrys grecs.

Vous verrez des photos d'O. malvasiana dans le groupe B8c (B8c-12).


Bibliography :
Hertel, S. & Weyland, H. 2009.- Ophrys malvasiana S. Hertel & H. Weyland, eine neue Art der Ophrys holoserica-Gruppe in Griechenland. J. Eur. Orch. 41: 681-693.

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49. Orchids from Chios (Greece) - Orchidées de Chios (Grèce)
Ophrys pelinaea P. Delforge 2007, O. orphanidea Saliaris & P. Delforge 2007, O. masticorum P. Delforge & Saliaris 2007, O. chiosica P. Delforge, C. Onckelinx & Saliaris 2007. (added February 22, 2010)


In Bulletin des Naturalistes belges 88 (Orchid. 20), 2007, Pierre Delforge and Pantelis A. Saliaris published a very long and detailed paper about orchids from the East Aegean Greek islands of Chios, Inousses and Psara.
The paper presents the results of extensive observations made from March 8 to May 20, 2007. This very long stay on the islands allowed the author to witness at leisure the whole succession of orchid flowerings, from the first to appear to the latest to fade.

The paper begins with an extensive presentation of the islands, geomorphology, geology, history and human occupation, vegetation and the history of the botanical studies since the discovery of the first orchid species on Chios by G.A. Olivier and J.G. Brugière in 1794.
66 orchids species have been spotted over the years on the island. Among these 38 Ophrys species :
O. iricolor, O. attaviria, O. parosica, O. cf. lindia, O. pelinaea, O. blitopertha, O. persephonae, O. cinereophila, O. sicula, O. phryganae, O. omegaifera, O. basilissa, O. fleischmannii, O. sitiaca, O. speculum, O. regis-ferdinandii, O. bombyliflora, O. leochroma, O. villosa, O. apifera, O. lyciensis, O. ceto, O. orphanidea, O. masticorum, O. minutula, O. dodekanensis, O. phrygia, O. calypsus, O. homeri, O. chiosica, O. cf. attica, O. umbilicata, O. bucephala, O. reinholdii, O. ariadnae, O. lesbis, O. ferrum-equinum and O. mammosa.
The main body of the paper is a detailed study of every orchid species growing, or said to have grown on Chios and its two satellite islands. For each of them, all sites mentioned in the literature where it used to grow, were visited again and again to check if it was still present or had disappeared. And of course new sites were discovered and added to the list of former ones, many of these having disappeared for various reasons.
For every species, a map is appended with dots showing present and past distribution. This allowing to get a very accurate overview of the Chios orchid flora as it was in 2007.
Four new Ophrys taxa were discovered during that long stay and are described:

1. Ophrys pelinaea P. Delforge spec. nov. This is a species belonging to the O. attaviria group, which was usually named O. leucadica, a species limited to the Ionian Islands and western Greece.
Please note that when this paper was published, two different taxa were mixed up into O. pelinaea. The O. leucadica-like eastern Ophrys and the late flowering O. sitiaca. The holotype of O. pelinaea belongs to the leucadica looking plants. The late O. sitiaca looking ones have been referred to O. creutzburgii (P. Delforge, pers. comm.)
Photos are in group A4 (A4-7).
2. Ophrys orphanidea Saliaris & P. Delforge spec. nov. belongs to the O. oestrifera group. It has very small flowers and flowers early, from mid-March to mid-April.
It is illustrated in group B8b (B8b-24)
3. Ophrys masticorum P. Delforge & Saliaris spec. nov. is also an O. oestrifera group species with very small flowers but it flowers much later, from the second fortnight of April well into May.
You'll see it in group B8b (B8b-27).
4. O. chiosica P. Delforge, C. Onckelinx & Saliaris spec. nov. belongs to the O. heldreichii group. It is very variable and most often, but not always, has fucifloroid flowers. It flowers late, till mid-June. A very lovely species!
You'll see the photos in group B8c (B8c-11).

The paper ends with a remarkable list of 623 orchid sites prospected on Chios, Inousses and Psara. Dates of prospecting and orchids noted on every one are provided.
Interesting also is the fact that the presence, or absence, of every species on nearby islands of Lesbos, Samos, Icaria and on the neighbouring Izmir/Aydin Anatolian region are indicated, at least as far as was known when the paper was written.

It is illustrated with 74 nice colour photographs and 66 maps.
Although by no way a field guide, it holds such a mass of informations that it is an absolute must for any orchid minded person visiting Chios, Inousses or Psara.

Bibliography follows the French text


Dans le Bulletin des Naturalistes belges 88 (Orchid. 20), 2007, Pierre Delforge et Pantelis A. Saliaris ont publié un article très long et très détaillé consacré aux orchidées des l'îles égéennes orientales de Chios, Inousses et Psara (Grèce).
Cet article présente les observations réalisées du 8 mars au 20 mai 2007. Pendant ce long séjour, les auteurs ont eu l'occasion d'observer à loisir la succession complète des floraisons, depuis celles des orchidées les plus précoces jusqu'à la disparition des plus tardives.

L'article commence par une présentation très détaillée des îles, leur géomorphologie, leur géologie, leur histoire et celle de l'occupation humaine, leur végétation et l'historique des études botaniques conduites depuis les récoltes d'orchidées faites pour la premìre fois à Chios par G.A. Olivier et J.G. Bruguière en 1794.
66 espèces d'orchidées ont été signalées dans ces îles, dont 38 espèces d'Ophrys. A savoir,
O. iricolor, O. attaviria, O. parosica, O. cf. lindia, O. pelinaea, O. blitopertha, O. persephonae, O. cinereophila, O. sicula, O. phryganae, O. omegaifera, O. basilissa, O. fleischmannii, O. sitiaca, O. speculum, O. regis-ferdinandii, O. bombyliflora, O. leochroma, O. villosa, O. apifera, O. lyciensis, O. ceto, O. orphanidea, O. masticorum, O. minutula, O. dodekanensis, O. phrygia, O. calypsus, O. homeri, O. chiosica, O. cf. attica, O. umbilicata, O. bucephala, O. reinholdii, O. ariadnae, O. lesbis, O. ferrum-equinum and O. mammosa.
La partie centrale de l'article est une étude détaillée des toutes les orchidées qui existent, ou ont été signalées à Chios et dans ses deux îles satellites. Pour chacune d'entre elles les localités mentionnées dans la littérature ont été visitées et revisitées pour s'assurer de la persistance des plantes ou de leur disparition. De nouvelles localités se sont ajoutées à la liste des anciennes, beaucoup d'entre elles ayant disparu pour diverses raisons.
Une carte présentant la distribution passée et actuelle est fournie pour chaque espèce. Elles permettent de visualiser les extensions et les contractions des aires de répartition et donnent une excellente idée de l'état de l'orchidoflore de Chios en 2007.
Quatre nouvelles espèces d'Ophrys ont été découvertes pendant ce long séjour et sont décrites:


1. Ophrys pelinaea P. Delforge spec. nov., nouvelle espèce du groupe d'attaviria, généralement déterminée comme O. leucadica qui est limité aux îles Ioniennes et à l'ouest de la Grèce.
Notez qu'à l'époque de la rédaction de cet article cette espèce était polytypique, recouvrant aussi bien les Ophrys orientaux ressemblant à O. leucadica que les "O. sitiaca" tardifs. Le holotype d'O. pelinaea appartient aux plantes ressemblant à O. leucadica. Les sitiaca tardifs ont depuis été rattachés à O. creutzbergii. (P. Delforge, comm. pers.)
Vous en verrez des photos dans le groupe A4 (A4-7).

2. Ophrys orphanidea Saliaris & P. Delforge spec. nov., espèce à petites fleurs du groupe d'O. oestrifera. C'est la première espèce de ce groupe qui fleurisse dans l'île, de la mi-mars à la mi-avril.
Vous en verrez des photos dans le groupe B8b (B8b-24).

3. Ophrys masticorum P. Delforge & Saliaris spec. nov. est aussi une espèce du groupe d'O. oestrifera à petites fleurs mais à floraison beaucoup plus tardive, de la seconde quinzaine d'avril à la mi-mai, voire plus tard.
Les photos sont dans le groupe B8b (B8b-27).

4. O. chiosica P. Delforge, C. Onckelinx & Saliaris spec. nov. est une belle espèce du groupe d'O. heldreichii, très variable, souvent mais pas toujours fucifloroïde, qui fleurit fort tard, jusqu'à la mi-juin.
Vous la verrez dans le groupe B8c (B8c-11).

L'article s'achève par l'impressionnante liste des 623 sites prospectés à Chios, Inousses et Psara. Pour chacun les dates de visites et les orchidées observées sont indiquées.
Une autre information intéressante, fournie pour chaque espèce, est sa présence ou son absence dans les îles voisines de Lesbos, Icaria, Samos et les régions anatoliennes proches d'Izmir/Aydin, ceci, bien entendu, à l'aune des connaissances acquises lors de la rédaction de l'article.
Il est illustré de 74 jolies photographies en couleurs et de 66 cartes.
Bien que non conçu comme un guide de terrain, la masse d'informations rassemblées dans l'article en font un "must" absolu pour toute personne visitant Chios, Inousses ou Psara et intéressée par les orchidées.


Bibliography :
Delforge, P. & Saliaris, P.A. 2007.- Contribution à la connaissance des Orchidées des îles de Chios, Inousses et Psara (Nomos Chiou, Égée orientale, Grèce). Natural. belges 88 (Orchid. 20): 41-227.

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50. Ophrys apollonae Paulus & M. Hirth 2009 (added July 05, 2010)


In Journal Europäischer Orchideen 41, 2009, Hannes F. Paulus and Monika Hirth have devoted an interesting paper to the distribution, pollination and evolutionary adaptations of the O. omegaifera species group.
The paper summarize our present knowledges of the pollinators of that Eastern Ophrys group and introduces a new species:

Ophrys apollonae Paulus & M. Hirth spec. nov. is a very early flowering species with small flowers. Its lip is 11.7 - 13.7 mm long, much smaller than that of O. basilissa which is also a very early plant.
A list of every pollinators is appended:

OPHRYS SPECIES
POLLINATORS
O. basilissaAnthophora subterranea
O. omegaiferaAnthophora dalmatica
O. apollonaeAnthophora nigriceps
O. fleischmanniiAnthophora sicheli
O. dyrisAnthophora atroalba, A. balearica
O. algarvensisColletes albomaculatus
O. sitiacaAndraena nigroaenaea
O. israeliticaAndrena flavipes
O. vasconicaAndrena sp.


The paper is richtly illustrated with many colour photographies of flowers, pollinators and a dendrogram of the group species after genetic molecular analysis.

You'll see slides of O. apollonae in group O. apollonae in group A12 (A12-10).
Bibliography follows the French text


Dans Journal Europäischer Orchideen 41, 2009, Hannes F. Paulus et Monika Hirth ont publié un intéressant article consacré à la répartition, la pollinisation et les adaptations évolutives des espèces du groupe d'O. omegaifera.
L'article résume l'état de nos connaissances quant aux pollinisateurs de ce groupe oriental (à deux exceptions près, O. dyris, O. algarvensis) et introduit une nouvelle espèce,


Ophrys apollonae Paulus & M. Hirth spec. nov., un Ophrys très précoce à petites fleurs. Son labelle a une longueur comprise entre 11,7 et 13,7 mm, bien inférieure à celle du labelle d'O. basilissa qui, lui aussit, fleurit très tôt.
Les auteurs fournissent une liste de tous les pollinisateurs du groupe:

OPHRYS
POLLINISATEURS
O. basilissaAnthophora subterranea
O. omegaiferaAnthophora dalmatica
O. apollonaeAnthophora nigriceps
O. fleischmanniiAnthophora sicheli
O. dyrisAnthophora atroalba, A. balearica
O. algarvensisColletes albomaculatus
O. sitiacaAndraena nigroaenaea
O. israeliticaAndrena flavipes
O. vasconicaAndrena sp.


L'article est abondamment illustré de photographies en couleurs des fleurs et des pollinisateurs. Un dendrogramme des espèces du groupe, basé sur des analyses de génétique moléculaire est présenté.

Vous verrez des photos d'O. apollonae dans le groupe A12 (A12-10).


Bibliography :
Paulus, H. F. & Hirth, M. 2009.- O. apollonae spec. nov., eine neue Art der Ophrys omegaifera-Gruppe aus Rhodos, Samos und Chios. J. Eur. Orch. 41: 643-662.

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51. Ophrys saliarisii Paulus & M. Hirth 2009 (added July 12, 2010)


In Journal Europäischer Orchideen 41, 2009, Hannes F. Paulus and Monika Hirth have published another paper devoted this time to the O. holoserica - episcopalis group and its pollination biology.
The authors have showed that in Crete O. episcolpalis is pollinated by Eucera cressa, a bee endemic to Crete. This implies that O. episcopalis is also endemic to the large island and is the only species of the group existing there.
The paper presents the history of the developpement of our understanding of the group and its pollinators in Crete and on Rhodos.
In the latter island, where O. episcopalis is absent, the authors have put to the fore the existence of another species:

Ophrys saliarisii Paulus & M. Hirth spec. nov., a species with large flowers, a trapezoid lip, long petals, flowering early in the first fortnight of April, pollinated by Eucera plumigera. The species and the same pollinator were also met with on the island of Chios.
A list of pollinators in the O. holoserica = O. fuciflora s. l. group (including species of O. fuciflora, O. tetraloniae, O. bornmuelleri groups) is appended:

OPHRYS SPECIES
POLLINATORS
O. fucifloraEucera longicornis
Eucera nigrescens
O. holubyanaEucera longicornis
O. parvimaculataEucera nigrescens
O. aegirticaEucera ephippia
O. serotina s.l.Eucera clypeata
O. heterochilaEucera cypria
O. episcopalisEucera cressa
O. colossaeaEucera dalmatica
O. saliarisiiEucera plumigera
O. apulicaTetralonia berlandi
O. lyciensisEucera graeca
O. tetraloniaeTetralonia fulvescens
Tetralonia inulae
O. elatiorTetralonia salicariae


The paper is illustrated with many colour photographies and five floral analysis.

You will find photographies of O. saliarisii in group B5 (B5-22).

Bibliography follows the French text


Dans Journal Europäischer Orchideen 41, 2009, Hannes F. Paulus et Monika Hirth ont publié un autre article consacré au groupe d'O. holoserica - episcopalis et à sa pollinisation.
Les auteurs ont montré qu'en Crète le pollinisateur d'O. episcopalis est l'abeille endémique Eucera cressa. Il s'ensuit qu'Ophrys episcopalis est certainement aussi endémique de la grande île et la seule espèce du groupe qui y existe.
L'article retrace l'histoire du développement de nos connaissances du groupe et de ses pollinisateurs en Crète et à Rhodes.
Dans cette dernière île, où O. episcopalis est absent, les auteurs ont mis en évidence l'existence d'une autre espèce

Ophrys saliarisii Paulus & M. Hirth spec. nov., une plante à grandes fleurs, au labelle trapézoîdal, aux longs pétales et à floraison précoce dans la première quinzaine d'avril. Le pollinisateur est Eucera plumigera. La même espèce et son pollinisateur existent aussi à Chios.
Une liste de pollinisateurs du groupe d'O. holoserica = O. fuciflora s. l. (incluant des espèces des groupes d'O. fuciflora, O. tetraloniae, O. bornmuelleri) est présentée:

OPHRYS
POLLINISATEURS
O. fucifloraEucera longicornis
Eucera nigrescens
O. holubyanaEucera longicornis
O. parvimaculataEucera nigrescens
O. aegirticaEucera ephippia
O. serotina s.l.Eucera clypeata
O. heterochilaEucera cypria
O. episcopalisEucera cressa
O. colossaeaEucera dalmatica
O. saliarisiiEucera plumigera
O. apulicaTetralonia berlandi
O. lyciensisEucera graeca
O. tetraloniaeTetralonia fulvescens
Tetralonia inulae
O. elatiorTetralonia salicariae


L'article est illustré de nombreuses photos couleurs et de cinq analyses florales.

Vous verrez des photos d'O. saliarisii dans le groupe B5 (B5-22).


Bibliography:
Paulus, H. F. & Hirth, M. 2009.- Bestäbung und Systematik der Ophrys holoserica - episcopalis - Gruppe: Ophrys saliarisii sp. nov. aus Chios und Rhodos. J. Eur. Orch. 41: 663-680.

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